Méthode AREC - Pour réussir aux examens de Français et de Philo-












 Méthode


             A R E C




                                     Pour dominer les épreuves BEPC/ Bac /Maîtrise

                                                                  Français / Philo

                                                                            &

                                                        En toute autre matière





                                       

                                        














                                                              Jean Pierre PAYEN
                                                                                                         







   Avertissement




Sur le plan pédagogique vous est remise une méthode de « Cognition » baptisée méthode AREC-DOUDOU, ou AREC, dont le simple mérite est tout bonnement d’exister même si comme tout un chacun nous l’ayons abordée le plus souvent de façon semi-consciente.

Le cerveau avec ses neurones ses substances blanche et grise, son cervelet et son bulbe rachidien  est l’organe essentiel dans l’élaboration de la cognition. Il ne peut s’exercer que dans un environnement émotionnel qui le nourrit et avec lequel il interagit sans toutefois être le seul élément déterminant à la compréhension de l’univers dans lequel nous évoluons. Le phénomène du langage en est l’expression la plus élaborée par lequel la cognition va s’élaborer en interférant avec la logique (enchainement phénoménal), la structure (syntaxe) la mémoire (rappel) et le questionnement (élaboration  réflexive).

C’est sur ce dernier aspect que l’auteur, suite à son parcours dans l’Enseignement  puis dans la Formation intra-entreprise, l’a élaborée tout en l’expérimentant avec succès.

Il considère que la Formation est le principe actif préalable à tout enseignement, que l’on soit jeune intégré dans une prime action scolaire ou adulte enseignant, que l’on soit en milieu universitaire ou celui de l’Entreprise. Et les bases de cet apprentissage de la cognition reprise sous l’anagramme de « AREC » en est le moteur où le questionnement est le principe actif.

Comment aborder un sujet quel qu’il soit, posant problème, que nous soyons à l’école, au lycée ou à la faculté ? Comment réfléchir, que nous soyons à la maison ou dans l’Entreprise lorsque tout à coup les choses nous semblent être devenues compliquées ou devenir complexes ?  Plus simplement, comment « comprendre »  « assimiler » «  apprendre » ? Le premier devoir de tout enseignement n’est-il pas d’apprendre à apprendre ?

Pouvoir mémoriser, s’exprimer avec clarté, argumenter de bonne foi, résumer sans distordre, donner un avis qui ne soit pas vulgaire, une opinion qui ne soit pas celle de tout un chacun, livrer une analyse qui soit réellement pertinente, n’est-ce pas le vœu de toute « honnête personne» ?

En cela « AREC » est une méthode potentiellement riche et prometteuse qui ravira petits et grands, quitte à rafraîchir ce qui jusque là nous semblait d’évidence.

Les annexes du présent fascicule dont le contenu a des sources aisément identifiables sur le rayon des bibliothèques ou sur le web, a pour mérite de les regrouper et de les présenter soit telles, soit synthétisées, limitant ainsi tout effort de recherche, d’analyse et de synthèse n’excluant en aucune manière toute volonté d’approfondissement des connaissances.

« Il n’y a rien de nouveau sous le soleil », encore faut-il, pour le percevoir, en écarter tout type de nuage susceptible de le nimber.



 
 



              Avant-propos.



Basée sur l’expérience, d’application simple, la méthode AREC permet à tout moment à quiconque veut bien prendre la  peine de réfléchir, de se saisir d’une question portée à sa compréhension en se posant les questions fondamentales sans lesquelles on ne peut rien résoudre, rien analyser de façon un tant soit peu objective, et de construire une argumentation, d’élaborer une théorie, ou d’étayer  une thèse.

Cette méthode, parmi d’autres, vous présentera parfois des rappels qui vous seront autant d’évidences, et provoqueront les réflexes indispensables à la motricité de notre appareil intellectuel de base. A l’usage de toutes et de tous, tirez en profit, elle a largement prouvé son efficacité.







              A R E C




Hormis les gestes et les expressions corporelles tels les signes de la main, les clignements d’yeux, les attitudes, nous nous exprimons essentiellement par :
la parole « langage sonore »
ou l‘écriture « langage écrit »

Sur le plan de la parole ou de l’écrit je (le locuteur) m’exprime selon un certain ton et certains mots «  registre de langue » avec parfois le souci de convaincre mon interlocuteur en utilisant le « parlant  bien » ou « rhétorique » qui se décompose en :

Figures de mots dont je détourne le sens « la sémantique » : les principales :

Ellipse, syllepse, inversion, hypallage, pléonasme, métaphore, allégorie, catachrèse, synecdoque, métonymie, euphémisme, antonomase, antiphrase, etc….

Figures de pensée indépendantes de l’expression :

Antithèse, apostrophe, exclamation, interrogation, énumération, gradation, réticence, périphrase, hyperbole, litote, prosopopée, etc….

En combinant figures de mots et de pensée je m’exprimerai - selon mon tempérament, ma culture, et le milieu social- ‘une certaine manière : ce qui      constitue le « style » selon certain registre ou « genres littéraires »- roman, poésie, théâtre-

Et en jouant sur la « graphie » je composerai des acrostiches, des acronymes (URSS, HLM) de faux acronymes ou allographes (JTM, FMR) etc…

Que j’aborde :

La dialectique (discussion ou conversation par opposition et formulation d’une    synthèse)
La maïeutique (art d’accoucher des vérités que l’on a en soi ; art du philosophe et du policier)

Que j’écrive ou que je parle, mon expression est constituée de phrases :

La phrase est un composé de :

Sujet + verbe + complément(s) soit la syntaxe

Dont les mots utilisés ont un « son » ou des phonèmes ou éléments sonores

Ecrits d’une certaine manière selon une « graphie » ou graphèmes ou « lettres »

Se prononçant selon la position de la langue dans la bouche et l’air expulsé   s’articulant en « morphèmes » ou « lexèmes »
Ex : dans « voient » de «  ils voient » nous avons le morphème ent (grammatical) et voi (lexical)



    *
 

Comme tout être intelligent, je suis composé(e) d’un cerveau qui reçoit des sensations dont les informations me permettent de sentir, deviner, réfléchir, bref de « penser »


    ANALYSER


Ex : « Je mange l’odorante et savoureuse pomme rouge pelée par le voisin de papa qui me l’a donnée fraîchement cueillie dans le verger de la ville voisine »

Mes cinq sens m’indiquent :

Oreilles/Ouïe : qu’est-ce que j’ai entendu, ou entends, ou vient d’entendre ; ou qu’est-ce que l’auteur de cette phrase veut me faire entendre ?

Nez/ Odeurs : respirer ou sentir

Bouche/Goût : goûter ou faire goûter

Vue/Yeux : voir ou me faire voir

Toucher/contact : toucher ou me faire toucher


Et mon « esprit »  ce que j’ai compris ou cru comprendre-il mange-
                                L’idée qui s’en dégage- il a faim ; il goûte ; il contrôle-
                                La suite que je lui donne (volonté à exercer)- l’interroger sur son appétit ; ses sensations-
                                 L’action que je vais commettre ou la non action –réclamer une pomme ; demander son avis sur la provenance de la pomme


Motivations :

L’amour, le pouvoir, l’argent, la survie (la faim, la soif, refus de mourir), la liberté, la sécurité, le confort, l’idéal.


Sentiments Emotions :

Positifs (amitié, joie, compassion, bonheur, plaisir, désir, jubilation, admiration…)

Négatifs (haine, jalousie, envie, avarice, mépris, orgueil, médisance…)



Vertus et Valeurs morales :
           
Le devoir, la justice, la loi, le courage, la sublimation, le sacrifice, la volonté
La liberté, l’égalité


Le questionnement :

Où Qui Quoi Quand Comment Circonstances Causes Combien Coût Contrôle  Conséquences  Pourquoi


O3 Q7 C P


L’analyse est la transcription du diagramme qui reprend :

Les 5 sens + l’Esprit + Motivations Sentiments Emotions Vertus
                                  + Questionnement O3Q7CP


A écrire sur sa feuille de brouillon avant toute réflexion et lecture : véritable check-list de l’aviateur, du sous-marinier, du chirurgien, du technicien de maintenance.

Même si l’on sait, il faut le transcrire : l’esprit tranquillisé travaille mieux.



  RESUMER


RE/SU/MER :


Réduire en exprimant l’essentiel.

Je relis deux fois, je repère les « verbes » (qui expriment l’action) et les mots importants
Je ferme les yeux et remémore avant d’écrire.


Résumer = 4 « Re »
Relire- Repérer- Remémorer- Réduire




Ex : « Je mange l’odorante et savoureuse pomme rouge pelée par le voisin de papa qui me l’a donnée fraîchement cueillie dans le verger de la ville voisine »

Résumés possibles : Il mange une bonne pomme./ Il croque une pomme/ Il savoure une pomme

Remarque : de 25 mots nous sommes passés à 4 ou 5

Si il est demandé un résumé de ¼, alors on peut préciser «  d’un (du) voisin »




EX/PLIQUER


Ex : « Je mange l’odorante et savoureuse pomme rouge pelée par le voisin de papa qui me l’a donnée fraîchement cueillie dans le verger de la ville voisine »


Quoi ? Une pomme

Pourquoi ? On suppose qu’il mange pour goûter, ou parce qu’il a faim !

Exemple :

Si je ne mets pas d’essence dans ma voiture elle ne roule pas.
En la circonstance, si je n’ai pas mangé je ne me sens pas bien.

Je peux changer de gamme d’essence (la 97 contre la 95) par ce qu’elle n’a pas de plomb.
En la circonstance il s’agit d’une pomme qui a l’air savoureuse, et comme je suis gourmand(e) et qu’en plus j’ai faim; j’en croque une.


Expliquer=  Quoi/ Pourquoi/ Exemple.





COMMENTER



 C        comprendre/ contexte historique/ commenter les citations du texte
 0        originalité /organisation des paragraphes
 M       mots importants/ les champs lexicaux
       M       mode exprimé (ou ton : injonction/ prière/conseil/ constat/ étude/ enquête/           etc…)
 E        expliquer/émotions ressenties/ évènements
 N       niveau de langue/ qui parle à qui ?
       T        thème développé/trame/temps des verbes/texte : genre (poésie, roman, nouvelle, etc…)
 A        acteurs/actions/arguments/axes des idées
 I         intrigues/impressions/idées recueillies (le fond du texte)
 R        registres (style et genre)/ rythme (phrases et mots) ou la forme
 E        étude des procédés d’écriture / enjeux ou les problèmes posés /

(S)      sonorités (si poésie ou prose)



L’analyse a été réalisée suite au diagramme ; il s’agit maintenant de passer au commentaire dont l’acrostiche donne une vue d’ensemble des données à recueillir complétant la dite analyse.

Le but d’un commentaire est d’expliquer le texte et ses enjeux de manière ordonnée en dégageant le fond qui correspond aux idées, de la forme qui correspond à tout ce qui se réfère à l'écriture et à son style (registre littéraire, ponctuation, temps et modes verbaux, champ(s) lexical (lexicaux), registres de langue et de style, vocabulaire, pronoms personnels...).


I) Ecriture du commentaire.

Des phrases courtes (S + Verbe + Compléments) 
Eviter les verbes «  faire » et « dire » et le pronom « on » ; toutes les banalités de style langagier.
Utiliser les « s y n o n y m e s » pour éviter les redites.

     II) Le commentaire proprement dit

A) Introduction.

D'abord d'une phrase d'accroche : une interrogation qui pose le ou les problèmes soulevés
du style «  Comment + (un verbe à l’infinitif) ou comment…. »
Mentionner le contexte de l'œuvre et sa source (auteur, titre, date),
Un bref résumé du texte et sa situation (moment, période) dans l'œuvre.
Présenter le questionnement qui émane du texte et le plan qui va être suivi

B) Rédiger le commentaire selon le plan présenté.

C) La conclusion
Un bref rappel de la réflexion ou  bilan de sa réflexion (les principales découvertes) et une ouverture sur le sujet (une projection, sur une autre œuvre, ou un autre regard sur les problèmes rencontrés) ou un prolongement aux idées évoquées.


III) La relecture

Corriger les fautes d'orthographes.
Dégager auxiliaire « être » et « avoir » et leurs accords
Vérifier les verbes à l‘infinitif ou conjugués. La forme pronominale
« Mon ton son- Ma ta sa »

Les accents (« où » –« là-bas ») la cédille de (caleçons ou de sale con)
Les majuscules, les compléments d’objets directs placés « avant » ou « après »
Les pluriels
Les « féminins ».



 Comment rédiger une fiche de lecture ?


Outil de révisions, utilisé pour synthétiser et mémoriser des données sur un livre et son auteur et en rendre compte de façon méthodique, précise et concise.


1) L’auteur et le contexte

2) Le genre de l’œuvre

3) Les thèmes du livre

4) La thèse (s’il y en a une)-abolition peine de mort, régularisation des sans-papiers, l’identité nationale, le travail à la chaîne, etc- autrement dit un thème développé par l’auteur que celui-ci entreprend de défendre et pour lequel il avance des arguments.

5) Les personnages (leur rôle, caractère, tempérament)

6) Le résumé de l’ouvrage

7) Un ou plusieurs axes d’analyse (notions de justice, de vérité, de courage, d’amour, de présence au monde- « L’Etranger de Camus »- les émotions et sentiments ressentis, ou évoqués)


8) L’écriture, le style, la tonalité de l'œuvre

9) Des citations remarquées ou remarquables (si il y en a)



          *

  Méthode de travail : AREC


 
1) Avant la lecture :

Je note ce que je connais déjà de l’auteur et de l’ouvrage.
J'analyse le titre, la préface ou l’avant-propos, sa structure (nombre de chapitres, parties, scènes etc… la table des matières, postface éventuellement)
Je fais quelques recherches en complément (dico, internet, encyclopédies)

2) Pré-lecture

Mode lecture rapide
A la fin je note ce que j’ai retenu ou crois avoir compris (ou le faire chapitre à chapitre)
L’intrigue, l’ambiance, atmosphère, etc…

3) Pendant la lecture ou lecture effective (ou relecture)

Je relève :
Des phrases qui m’intéressent et qui peuvent servir de citations
Les morceaux de bravoure (tirades, monologue, traits d’esprit…)
Les caractéristiques des personnages principaux (caractère, tempérament)
Les faits, les évènements, les lieux, la temporalité.
Les idées principales (thèmes abordés, mes sentiments, mes opinions par rapport à celles de l’auteur, valeurs morales)
Style, registre littéraire (à préciser), registre de langue
Les intentions de l’auteur (invite au voyage, à rêver, à réfléchir, à agir, à dénoncer, etc.…)
Quelles questions poser ou se poser pour débattre?
L’œuvre a-t-elle évolué dans le temps ? Est-elle toujours d’actualité ?


4) Après la lecture

Rédaction de la fiche : appliquer le « C » d’AREC
Avoir les composantes du diagramme- 5sens/esprit- Emotions- O3Q7CP - sous les yeux

Je fonctionne par mots-clés (pages, chapitres : je dois retrouver rapidement mes informations en cas de besoin) style « prise de notes »



 
NOTA :

Que ce soit : Expliquer- Résumer – Analyser- Commenter – Ficher (mettre en fiche) une lecture- Rédiger un mémoire, une note de synthèse, une dissertation, un scenario et son story-board- Ecrire un livre ou une pièce de théâtre- Discuter (sans disputer) –Converser- etc…

On en reviendra toujours à A R E C.
Et si l’on veut réussir, il faut passer par A R E C.



                                                            *


     LA PHILO



La Philosophie

Aïeaïeaïe ! Philo-sophie/Amour-Sagesse
No comment ! Sauf que, pour parvenir à découvrir ce que sont l’amour et la sagesse, il a fallu écrire des milliers de bouquins pour tenter de s’en sortir et nous n’y sommes toujours pas parvenus ! Pourquoi ? Première question, premier étonnement dans la bouche des enfants. Pourquoi Papa, pourquoi Maman, etc…Pour quoi ?
Je passe du pourquoi au pour quoi ?!
Première embûche, prémices du sophisme (raisonnement que l’on tord), première définition à donner

Tu l’auras compris Charly, rien de plus simple et de plus compliquer que la philosophie.

Pourquoi ?
Tout d’abord il y a le sens à définir, le sens des mots, leur contenu. Quand tu as froid à moins 5° ton voisin a froid à +10°. Pas le même ressenti, pas le même signifié (sens)  dans le signifiant « froid ».
D’où la sémantique, la sémiologie, ethnologie, éthologie, et tous les « gies » que tu veux.

Pourquoi ?
Il y a deux grandes sortes de professeurs de philosophie (en finassant on en trouvera plusieurs sortes, bien sûr)
Ceux qui veulent éblouir et faire accroire que la Philo est une science (vérifiable par l’expérimentation et par des faits objectifs), alors qu’elle n’est que discipline intellectuelle et par conséquence, subjective. D’où un langage ésotérique, des mots de trois pages, des néologismes foireux, et un assommoir de bouquins interminables et abscons à lire. Ils ont la prétention de saisir l’univers dans sa totalité. Ils épousent ou inventent eux-mêmes des théories fumeuses. Ce sont des génies !
J’ai la parade 1. Patience  Charly. On y reviendra.
Puis ceux tout simple, qui veulent élever leurs élèves à leur niveau, et sans décrédibiliser la « philo » vont, avec des mots simples, expliquer les enjeux qui se résument dans « comprendre » en partant de faits ou de réalités quotidiennes. Ce sont les professeurs les plus passionnants, les plus captivants. On boit leurs paroles. Et on les aime. Ils sont eux-mêmes, parfois, des philosophes.

Un philosophe !
Là aussi ; deux sortes.
Celui qui a la prétention d’expliquer l’univers et le cosmos. Il prétend connaître le « pourquoi » de toute chose. Son discours est souvent ardu, abscons, amphigourique, bref ; emmerdant. Et il écrit beaucoup.
Le deuxième, humble, simple, met sa vie en harmonie avec sa pensée. Il écrit peu, si ce n’est pas du tout ! Le plus grand de tous, pour moi, Epictète. On pourrait résumer sa pensée en ceci : « qu’est-ce qui dépend de toi, et qu’est-ce qui ne dépend pas de toi » Et quand tu as compris et appliques cela, tu plonges dans la féérie du « zen », le « cool, mon pote ». Tu entres de plain-pied sur le chemin de la sainteté. Saint Charly !


 
 Lire


Je ne suis pas là et n’ai aucune compétence pour te conseiller et te pousser à lire quoi que ce soit (nous y reviendrons, car il y a des fondamentaux à côté des quels nous ne saurions passer : humble avis)
Ton prof est là pour cela, « programmé » par le Ministère de l’Education nationale qui impose un contenu scolaire à dispenser, d’autant plus que tu as un examen à passer (qui sanctionne la réalité d’avoir étudié et acquis une somme minimale de « connaissances livresques » (un certain savoir) à ne pas confondre avec la Connaissance (qui est du domaine de l’intime, du personnel, du subjectif –en partie- et surtout d’une pratique intellectuelle ou physique).
 Savoir le karaté par des livres n’a rien à voir avec la connaissance du karaté qui en est la pratique, sa découverte physique et la découverte de soi et des autres.
Idem pour tous les arts et techniques.
Perpétuelle confusion entretenue par la littérature entre savoir et connaissance. Le premier se veut objectif et partageable, le second subjectif et peu communiquant.
Tatatata….on ergote pas, ça dépend de la définition de chacun de ses termes. Bravo.

Nous voici revenu à la Philo et à la lecture.

Comment lire ?
Il y en a tellement à lire, de ces tas de bouquins plus ou moins ennuyeux !
Comment prendre du plaisir à lire pour ne pas s’ennuyer ?

Quoi retenir ? Qu’est-ce qui est utile (ça peut servir) ou opportun (je dois savoir pour mon bac)
Fonction de la nature et de la somme de livres à ingurgiter  différentes techniques sont opérantes.

A- Pour les livres de loisir (roman, policier, histoire du jour, récit, autobiographie,   etc.)

Lire les dix premières pages et les dix dernières, pour juger de l’intérêt.
Puis une page sur deux si intéressé ou un chapitre sur deux ou un paragraphe sur deux, si tu es pressé par le temps, ou

Tout lire, en sautant de temps à autre des passages que tu estimes peu digne d’intérêt.

B - La poésie ou la prose (dont les passages que tu peux retrouver dans le    roman)
 Tu n’as pas le choix : il faut tout lire, lentement, en se laissant bercer par les       assonances, les allitérations, le rythme, le souffle, la cadence, etc…
Pénétrer les images, rester sensible aux émotions suscitées, aux évocations provoquées, à l’intelligence de la réflexion si elle est proposée)
Désolé ! Je parle bien entendu de la bonne poésie ; pas de cette versification niaise ou de ces vers qui disent platement les choses avec moult clichés sans rien suggérer.
La poésie, (la bonne) c’est de la musique et de la danse, de la peinture et de la sculpture, du chant et de la vibration, c’est de l’art (créateur de beauté)
L’esthétique (qu’est-ce que le « beau », là mon pote, la question reste ouverte depuis deux mille ans ; et ce n’est ni moi, ni ton prof de philo qui y répondra de façon certaine.

Question d’opinion

 Tu vois Charly, sans le savoir nous « philosophons »
 Nous nous interrogeons. Et s’interroger, c’est réfléchir. Et réfléchir, c’est    philosopher. Grande philosophie si grands sujets (amour, liberté, bonheur, être, la mort,…)
Petite philosophie si …non.
Il n’y a ni grande ni petite philosophie. Il y a La Philosophie. Celle que tu enseignes, que tu écoutes, que tu appliques, que tu dénigres, que tu critiques ; la philo, c’est comme le papier journal : selon ton bon vouloir. Tu peux aussi y rouler tes légumes.

C- Les bouquins de philo ! Nous y voilà.

Distinguons les amusants, captivants, les drôles, les aphorismes, les  (Nietzsche, Pascal, Voltaire, Bachelard, Merleau-Ponty, Bergson, Teilhard, Rabelais, Montaigne, Tocqueville, Saint-Ex, Camus, Aristote, Marc-Aurèle , etc…)

Fonction du sujet : (voir table des matières)
Tu lis quand même l’introduction ou présentation du livre et sa conclusion. Et si c’est de la philosophie dans du texte littéraire : ex ; « La peste » de Camus, voir section A.


Les rasant, les compliqués, les tordus, les prétentieux et alambiqués.
Nommons- les : Spinoza, Kant, Hegel, Descartes, Sartre, Saint Thomas d’Aquin, Platon (amusant mais vite rasant) Heidegger, Kierkegaard, Marx (sauf le manifeste du Parti communiste, pas épais ; 50 pages, qui en partie et un résumé pratique de sa pensée-que très peu de gens ont lu in-extenso) ; très simple

D’abord toute l’introduction, et toute la conclusion. Point. Laisse tomber le corps du bouquin. Tu risques de t’y perdre. Ton prof est là pour cela. A lui d’expliquer, de décortiquer. Ne prends pas trop de notes. La carte mentale suffit largement. (J’va t’expliquer : du calme)
Seule ton intelligence pourvoira. Et ta mémoire : car tu dois apprendre par cœur certaines définitions. Courtes en général.
Pour les citations ; t’embête pas ; une ou deux par sujet suffisent, bien placées. Va sur les sites du web.

Amuse-toi. Comment ? J’explique.

En classe, note les verbes qu’utilisent ton prof, ses images, ses expressions favorites, les citations qu’ils préfèrent et appliquent la formule OP3Q8C

Minute, on y vient ; plutôt on y va. Nous y arrivons.


                                                                       *

Complément infos sur : AREC suite et fin
 et



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