Contre les Cathares



Il ne faut plus de bougres au devant de la Croix ?

Soyons généreux

*

Après le 24 Juillet 1209 et ses massacres à Béziers.

Ce sera le 15 Août la capitulation de Carcassonne : acte II

Dont a eu raison le manque d’eau
Les mouches sur les carcasses d’animaux amenant la dysenterie.

Carcassonne pour laquelle Trencavel s’est donné en otage
Pour mourir trois mois plus tard dans sa prison assassiné à l’âge de 24 ans :
Simon de Montfort lorgnait ses terres et les acceptera
Contrairement aux autres barons qui déclinèrent la vicomté saisie.

Puis ce sera, sans les autres barons
-L’ost des quarante jours étant clos-
Que Simon IV de Montfort
Continuera sa croisade mercenaire.

Viens, Esprit Saint
Et envoie du haut du ciel
Un rayon de lumière

Ce sera Montlaur dans les Corbières
Tout habitant attrapé sera pendu
Il faut semer la terreur
Ce sera Bram près d’Alzonne à l’est de Castelnaudary
Toute terreur semée
Jusqu’à Cabaret les mutilés aux nez arrachés
Terreur des yeux crevés
Puis Miramont près de Carcassonne
Et Minerve au feu de la purification
Où cent quarante parfaits refusant d’abjurer seront
Seront vifs livrés au bucher
De même saccagées les vignes du Minervois

Puis ce sera ceux d’Alaric
Ceux de Pamiers sur les terres de ce traître comte de Foix
Puis ce sera Montréal qui se rendra sans combattre
Puis le château de Termes
Tandis que fuit la gente de Coustaussa
Que fuient ceux d’Albedun
Puivert capitule
Lombers est abandonné
Puis les châteaux de Lastours

Viens en nous, père des pauvres,
Viens, dispensateur des dons
Viens, lumière de nos cœurs.

Puis ce sera au tour de Lavaur près de Castres 
Quatre vingt pendaisons de chevaliers dont Aimery de Montréal
Puis la dame Guiraude de Lavaur, sœur d’Aimery
Après être livrée aux amusements de la soldatesque,
Lapidée jetée dans un puits
Pendant que s’élèvent les flammes du bûcher
Qu’alimentent quatre cents Bonnes Femmes et Bons Hommes
Tout feu tout flammes d’avoir refusé de renier leur foi.

Louis VII le Jeune a fait mieux, plus de trois fois plus à Vitry en Perthois !

Au feu, au feu, tout est à purifier chez ces parfaitement parfaits
Aussi à occire la langue d’oc
Cette langue du royaume d’Aragon
Cette langue des familles des maisons de Toulouse et de Trencavel.

Consolateur souverain,
Hôte très doux de nos âmes
Adoucissante fraîcheur

Puis l’infernale armée papale
Fond sur la ville de Montgey
Où vont cramer les dames de l’aristocratie cathare

Dans le labeur, le repos
Dans la fièvre, la fraîcheur
Dans les pleurs, le réconfort.

Puis sur Cassés près de Castelnaudary

O lumière bienheureuse
Viens remplir jusqu’à l’intime
Le cœur de tous tes fidèles.

Et se continue l’œuvre joyeuse des bûchers
A Rabatens, Montégut, Gaillac

Sans ta puissance divine
Il n’est rien en aucun homme
Rien qui ne soit perverti.

Ca n’en finira donc jamais !
Lagrave, Saint Marcel et Cahuzac

Lave ce qui est souillé
Baigne ce qui est aride
Guéris ce qui est blessé

Laguépie, Saint Antonin et Puicelci
Et encore Bruniquel et Montgiscard

Au tour de Toulouse ?!
Raymond de Toulouse ayant été excommunié
Pour non assistance à croisade albigeoise en cours,
Verrait ses biens confisqués par qui les lui en dépossèderait.

L’ Epopée Française : « FRANCIA » -Aux croisées du Fer et de la Foi- 325 pages
En cliquant sur ce lien :

Poème épique comprenant les actions de la France au Moyen Orient du  XIème au XIIIème siècle.

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